Séances de coaching en pleine nature
Si tu n’arrives pas à penser, marche.
Si tu penses trop, marche.
Si tu penses mal, marche encore.
Jean Giono.
Si tu n’arrives pas à penser, marche.
Si tu penses trop, marche.
Si tu penses mal, marche encore.
Jean Giono.
Depuis plusieurs années, j’ai intégré à ma pratique de coach des séances de coaching dans la nature, généralement en forêt (en forêt de Rambouillet le plus souvent).
Je n’invente rien. Je m’inscris simplement dans le prolongement de la pratique des péripatéticiens qui, il y a plus de 2000 ans, enseignaient en marchant. C’est ce qu’a commencé à faire Aristote au Lycée d’Athènes lorsqu’il y enseignait la philosophie.
Pour ma part, je n’enseigne rien.
J’accompagne l’accouchement de la pensée de mes clients.
Et je suis convaincu que le faire en marchant, avec donc le corps en mouvement, un environnement qui défile et évolue, aide la réflexion à faire son chemin elle-aussi.
Sans être helléniste, j’ai cherché à comprendre l’étymologie du mot « péripatéticien ».
Peripatetikós est généralement traduit par « qui se promène en discutant ». Si l’on sépare le mot en deux pour en comprendre l’origine, on s’aperçoit que peripatós signifie « en marchant », « promenade ». Quant à tetikós, il se traduit par « positif ».
Péripatetikós peut donc être traduit par la notion de « promenade positive », ou encore de « promenade bénéfique », qui me semble une belle illustration de ce que je propose d’offrir à mes clients.
A la marche et à la parole, j’ajoute la nature, la forêt.
Les bénéfices de temps longs passés en forêt sont nombreux pour la santé (renforcement du système immunitaire, amélioration du système cardio-vasculaire, baisse du cortisol, …), comme pour le fonctionnement du cerveau et le bien-être (amélioration de la concentration, de la mémoire, du sommeil, réduction de l’anxiété en particulier).
Pour ce qui concerne la marche, elle conjugue bon nombre de ces mêmes bienfaits, et permet également d’améliorer la créativité, la vitesse de pensée, et de manière générale l’efficience.
En tant que coach, le fait de marcher avec la personne que j’accompagne apporte de nombreux autres avantages, dont deux que je trouve particulièrement intéressants : le premier est de le fait de ne plus être face à face mais côte à côte. Cela me permet de m’effacer et de n’être plus qu’une voix qui accompagne. Sans plus aucune distraction par des gestes ou des expressions, qui viendraient indiquer au passage si je valide ou invalide tel mot et donc telle pensée.
Côte à côte, d’après ce que j’ai pu observer, la réflexion, l’exploration et l’élaboration de la pensée ont davantage de place pour s’exprimer.
Le deuxième bénéfice est le rythme.
Marcher, c’est ralentir.
Cela peut sembler antinomique par rapport à des séances de coaching en intérieur, où l’on est assis, et donc immobiles. Mais en réalité toujours dans le rythme de nos journées de travail.
En marchant, l’environnement change, et notre rythme aussi.
Enfin, c’est également s’offrir la chance de faire davantage appel à ses sens (ouïe, vue, odorat, toucher) pour sortir d’une approche uniquement analytique et logique des sujets, et les aborder de manière plus intuitive et émotionnelle. Et au passage plus globale.
Le plus souvent possible, je démarre les dispositifs de coaching que je propose par une première séance dans la nature.
Je propose rarement toutes les séances en marchant, mais c’est une possibilité.
Ceci dit, les dispositifs de coaching qui intègrent des séances dans la nature ont toujours été plus efficaces et donc plus courts (moins de séances de coaching) que les dispositifs qui se déroulent intégralement en intérieur.
Voir aussi : nos séances de coaching à vélo.